La Cour de cassation a rejeté mercredi le pourvoi de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy dans l’affaire « des écoutes », rendant définitivement sa condamnation à un an de prison ferme sous bracelet électronique. L’ancien chef d’Etat était poursuivi pour corruption et trafic d’influence.
L’ancien chef de l’État de 69 ans, a été déclaré définitivement coupable, sans voie de recours, sur le dossier dit « des écoutes », une affaire inédite en France. L’ancien président devra attendre les modalités de son bracelet électronique.
Commentant le jugement, l’avocat de Sarkozy, Me Patrice Spinosi, a affirmé que son client « se conformera » à la sanction prononcée mais va saisir la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).
« Nicolas Sarkozy se conformera évidemment à la sanction prononcée qui est désormais définitive », a commenté auprès de l’AFP Me Spinosi. « Parallèlement il saisira dans les semaines à venir la Cour européenne, comme il est désormais en droit de le faire, pour obtenir la garantie des droits que les juges français lui ont déniée », a-t-il ajouté.
Cette saisine n’empêche néanmoins pas l’exécution des sanctions prononcées.